Au coin de la rue farfelue,
Dans le ciel parisien inhumain,
Un être sans prétention, c’est notre ami le pigeon.
Qui nous voit toute la journée déambuler,
A force de nous regarder nous chamailler
Songea un jour de bêtise, à nous imiter.
C’est pourquoi les pigeons volent,
Les pigeons marchent, les pigeons piquent,
Les pigeons fuient, comme les gens.
Les pigeons cherchent, les pigeons, de la chaleur,
Les pigeons mangent du pain, comme les humains.
Source évidente d’attention,
Décrivent des cercles ou bien des ronds,
Des lignes droites ou courbes, improbables.
Y’à pas d’heure pour se mettre à table.
Du vieil unijambiste à la marmaille contestataire,
Une époque illusoire, sur les trottoirs.
Quand brille le soleil, quelle merveille
Les pigeons battent des ailes.
Quand tombent des cordes, les pigeons et les rejetons
Restent en ordre, dans leur maison…
Refrain
Colombin, domestique ou voyageur
Roucoule dans un filet de pêche.
Pigeon vole pour les enfants,
Car, le pigeon est omniprésent.
Romantique tourterelle, son voisin,
Les tourtereaux sous une ombrelle main dans la main,
Pantomime : les pigeons entendent bien.
Refrain